bring on the night — coco ; le mot de tous ses maux. avec ses lèvres pulpeuses. ce regard persécutant et ce sourire presque provocateur. des courbes féminines parfaites. une vénusté à tout hasard alors qu'alban s'était évertué à ne pas craquer. à ne pas tomber sous le charme de cette femme. parce qu'il ne voulait pas rompre ses habitudes. parce qu'il ne voulait pas instaurer un nouveau rythme dans sa vie. car accepter qu'elle lui plaît. accepté qu'elle pouvait lui procurer des sensations différentes. c'était avoué qu'il tenait à elle. plus que n'importe quelles autres filles, excepté perrine. c'était la vouloir rien que pour soi. c'était être jaloux. être possessif. malheureusement, ça, alban il ne pouvait pas le modifier. puis c'était surtout la possibilité qu'il puisse l'aimer. on lui disait toujours que c'était bien. trop peut-être et que l'on en devenait accroc. mais lorsque ça finissait ça faisait toujours très mal. alban il n'y connaissaît pas grand chose, certes, sa vie sentimentale se résumait à quelques personnes. et encore. quant à sa vie sexuelle, rien à lui reproché dans ce secteur là. au moins il n'était pas totalement handicapé des relations. mais ça ne faisait pas tout. embrasser coco ne suffisait pas. ça ne lui suffisait pas. il voulait plus. mais de manières différentes que les autres. parce que c'était sa coco. alors quand coco le poussa à bout, il se confia. c'était comme étrange dans sa bouche. alban il n'était pas habitué à être gêné. encore moins devant une femme. il se sentait nu. à tel point qu'il en regarda son corps pour vérifier. mais coco ça la rendait heureuse qu'il se dévoile enfin. elle souriait. et d'un geste doux elle l'embrassa. alban ça le faisait sourire. parce que ça lui faisait du bien, cet imprévu. mais c'était le maximum qu'il pouvait faire, ou plutôt dire, sachant que l'alcool avait aidé. d'autant plus qu'il avait l'art et la manière de toujours s'adapter : on est un couple de fou ça va pas l'faire. qu'il rigole. mais alban tout ça, ça l'faisait réfléchir, qu'est-ce qu'ils étaient l'un pour l'autre ? qui elle était pour lui ? et lui pour elle ? des questions qu'il ne voulait pas poser tant il ne voulait pas gâcher le moment. alban il ne savait pas de quoi demain serait fait, ni même comment cette histoire allait se terminer. mais il voulait profiter ce soir, alors alban il commença. d'abord quelques baisers sur le cou de la jeune femme. puis quelques baisers sur la mâchoire. la joue. puis la bouche. s'il le pouvait alban parcourrait son corps de ses lèvres, tant elle est sublime.

bring on the night — ces moments entre elle et lui, coco et alban, ce sont des moments auxquels jamais coco n'aurait pensé qu'ils puissent un jour se produire, non coco elle ne l'avait pas même imaginé dans ses rêves les plus fous, coco c'est comme si elle venait de remporter le prix du mannequin de l'année en plus fort. alban l'intouchable, elle en devenait totalement dingue et puis ce soir, grâce notamment à l'alcool, alban il s'est comme révélé à elle, pour son plus grand bonheur. oui, ses moments, avec alban ils devaient rester tels quel et ne pas changer le lendemain de cette soirée, coco elle en a tellement baver avec lui, qu'elle pourrait bien ne pas pouvoir encaisser un dernier choc, parce qu'au fond coco, c'est une femme plus fragile qu'elle ne le laisse paraître, que coco par fierté ne montre rien, mais n'en pense pas moins. entre ses mains coco, elle se sentait en sécurité, elle pouvait braver n'importe quels dangers à ses côtés elle se sentait comme plus forte. on est un couple de fous ça va pas l'faire. coco rigole à son tour... un couple, coco elle veut y croire dans tous les cas. c'est vrai, mais nous deux ça à d'la gueule, coco et alban, alban et coco. coco, d'alban elle en serait fière, fière de lui tenir la main en public, d'accrocher un regard noir à quiconque oserait observer son alban, coco elle s'y voit déjà, dans ce rôle de petite amie modèle, un peu chieuse certes, mais parfaite. coco, elle profite de ses bisous, qu'est ce qu'elle pouvait les aimer.. pas sûr qu'elle veuille le lâcher après ça. coco elle garde quand même certains doutes. j'ai peur. qu'elle lui sort, mais elle doute, elle doute devant autant, alban il n'est pas le plus expressif des hommes, loin de ça, alors oui coco elle doute. et si cette folie n'était due qu'au fait que tu sois ivre.. ? demain, tu m'auras déjà oublié dans les bras d'carmen. dit elle un peu blasé, coco aussi elle avait des phases plus ou moins barbante, mais elle tenait tellement à alban, qu'elle voulait en avoir le cœur net, bien que dans cet état, la cubaine peu importe ce qu'il dirait pour la rassurer, coco n'en serait pas totalement sûr, du moins pas avant demain.

bring on the night — alban on l'aurait jamais cru. que ce rigide puisse fondre devant coco. à la fois il était partagé entre l'envie de se braquer mais aussi de profiter de la jeune femme. de lui montrer qu'il y avait des choses plus profonde encore que cette amitié factice. parce qu'alban il n'a jamais pensé que coco c'était sa pote. son amie. elle lui avait toujours plu. mais alban il ne lui avait jamais dit. c'est secret. parce qu'alban il ne dit pas les choses. il les garde et avance. et ce soir, peut-être l'alcool avait aidé, mais ce soir, il avait parlé. il s'était confié. et il se sentait apaisé. bien même. parce qu'il avait pu se rapprocher de la jeune femme. posant ses lèvres contre les siennes, des baisers s'étaient échangés. et mine de rien ça avait foutu le bordel chez alban. il avait ressenti trop de choses. trop de sensations. exquises et délicieuses. c'était quelque chose dont il n'avait pas l'habitude alban, c'était souvent simple et rapide. là, c'était différent. alban il voulait prendre son temps, faire les choses bien. puis coco elle semblait tellement ravie. il ne cessait de la regarder. de la contempler et de voir à quel point coco ça l'a touché ce rapprochement. comme s'il était le graal. alban il se rendait pas compte. alban il se relève. il a mal au fessier assis. il aide alors coco à se relever aussi. pour qu'il puisse continuer à la regarder sa coco. il ne parlait pas, seul son regard évoquait quelques significations. puis elle lui confie qu'elle a peur. il soupire alban. c'est sûr c'était pas l'homme le plus rassurant. ni celui qui savait rassurer avec des beaux mots. mais alban il était droit et fidèle. il se passait quelque chose avec coco, c'était certain. il n'irait pas voir ailleurs. mais elle a raison aussi. parce qu'il est ivre alban. il pourrait croire que c'était l'alcool. mais coco, elle sait pas, mais il ne l'est plus. il est sobre depuis leur baiser. il prétend encore qu'il y a toujours des effets. pour que ce soit plus simple. pour que ça l'aide à comprendre. mais alban il le sait. alban il lève les yeux au ciel. tu m'agaces à parler de carmen. c'est une femme que je ne connais pas et qui ne m'intéresse pas. c'était clair et simple. et pourtant elle s'obstinait à croire le contraire. mais si seulement elle savait à quel point alban il ne voyait qu'elle. depuis quelques temps maintenant, il pensait souvent à elle. les autres femmes n'avaient aucunement ses faveurs. allez viens on rentre, je m'agace ici. toujours aussi aimable. mais d'une certaine manière il lui proposait aussi de passer la nuit avec elle. chez lui. c'était rare. jamais il n'apportait de filles à la maison. ne voulant aucunement salir sa demeure par la présence de femmes qui n'avaient pas d'importances. promis je toucherais qu'avec les yeux. presque agacé, parce qu'il voulait qu'elle le suive, qu'il passe un moment ensemble. peut-être ça la rassurerait.

bring on the night — coco elle est agaçante et elle le sait, mais il faut la comprendre, elle ne veut pas finir au fond du trou si jamais tout cela n'était en réalité due qu'à l'alcool, ouais coco en dessous de tout cet artifices, paillettes, c'est une personne sensible et le fait qu'alban puisse ne pas être totalement conscient ce soir, ça la freine à son tour, car elle ne veut pas s'attacher encore un peu plus, à un homme qui ne ressent peut-être rien pour elle, donc oui, elle se pose des questions, des questions parfois inutiles. coco elle connaissait alban, forcément il y a des bruits qui cours, alban c'est un homme froid, un homme qui donne l'impression de ne pas vouloir aimer, un homme qui ne veut s'attacher, alors elle cherche à se protéger, mettre des barrières, elle essaye, mais coco au final, elle ne résiste pas et tout ça c'est nouveau aussi pour elle. coco, elle a encore moins l'habitude de s'attacher qu'alban, du moins elle n'en laisse rien paraître, mais l'alcool lui jouant des tours coco elle se livre et ça beaucoup plus qu'elle ne l'aurait fait sobre. alban il se lève, coco se relevant à son tour avec son aide.tu m'agaces à parler de carmen. c'est une femme que je ne connais pas et qui ne m'intéresse pas. alban il avait beau lui dire tout ce qu'il voulait, coco elle reste buter sur ses positions alors coco elle ne prend pas la peine de lui répondre, de peur qu'ils ne s'emportent. coco, elle a du mal à faire confiance, devant elle se trouve un alban indiscernable, hum, coco elle veut y croire pourtant, mes y'a ses barrières. allez viens on rentre, je m'agace ici. coco elle est hésitante et à la fois flatter qu'il l'invite, coco elle veut passer sa nuit blotti contre alban, elle en rêve. promis je toucherais qu'avec les yeux. bien coco elle esquisse un sourire. j'te suis. avant qu'il n'avance, coco elle le prend par la main, parce qu'elle en avait envie, besoin. alban et coco quitte ensuite les lieux.