Aziliz & Abriel

What's going on ?

Toujours couché sous ta couette, tu ne dors plus depuis quelques minutes déjà, mais tu n’as aucune envie d’ouvrir les yeux et d’affronter la nouvelle journée qui t’attend. Tu es si bien dans ton lit, que tu pourrais croire qu’il ne t’appartient pas. Mais après tout, où pouvais-tu être, si ce n’est pas dans ta chambre ? Respirant profondément, tu décidas de paresser encore quelques minutes de plus avant d’aller prendre une douche, mais c’est en te retournant sur le côté que ton bras retomba sur un corps à tes côtés. C’est à ce moment que tes yeux se sont ouverts, ne te rappelant pas avoir ramené avec toi une demoiselle. Tu t’aperçus immédiatement, qu’en fait, tu n’étais pas du tout dans ta chambre universitaire et qu’en plus, c’était Aziliz qui se retrouvait à côté de toi. Sachant que tu avais dormi avec ta meilleure amie et non quelqu’un dont tu ne connais pas le prénom, tu te détendis légèrement, jusqu’à ce que la panique te gagne de nouveau. Et si… Non ce n’était pas possible. Vous n’avez pas couché ensemble, sinon tu t’en rappellerais, n’est-ce pas ? Tu relevas un peu la couette de ton côté et t’aperçus que tu étais flambant nu. Tu n’osais plus bouger, de peur de la réveiller, si ce n’était pas déjà fait, mais tu déposas la couverture sur ton corps, ne prenant même pas la peine de voir si Aziliz aussi était nue. Non, tu as trop de respect pour elle. « Merde ! » Dis-tu un peu trop fortement. Tu ne pouvais pas rester là à ne rien faire, sans même savoir s’il s’était passé quelque chose entre vous. Ce n’est pas quelque chose qui te déplairait, tu rêves de partager les draps avec elle depuis plusieurs mois déjà, mais pas dans ces conditions. Tu aimerais beaucoup t’en souvenir et que ce ne soit pas l’alcool qui te fasse agir. « Azi ! Réveille-toi ! Tu te rappelles de la soirée ou même la nuit passée ? J’pense qu’on a fait une bêtise... » Fait chier, tu aurais tellement aimé que ça se passe autrement. Et t'as pas envie qu'elle t'accuse de quoi que ce soit. Quoi que, pourquoi elle penserait ça ? Elle te connaît ! 

What's going on ?
   
   

    

  Cela fait déjà quelques secondes, peut-être même minutes que mon esprit essaie de se réveiller sauf que mon corps lui... Il ne répond pas présent. Je pense qu'hier soir j'ai un peu abusé de l'alcool puisque ma tête bourdonne, j'ai l'impression d'être sur un bateau et j'ai ce goût horrible dans la bouche de lendemain de cuite. Pourtant je sais qu'il va falloir que j'émerge de mon lit pour vaguer à mes occupations. Quelqu'un prononça "merde" à côté de moi et ça me fit comme un électrochoc. Je reconnut tout de suite la voix d'Abriel et me demanda ce qu'il faisait dans ma chambre. Je me demandai surtout pourquoi il venait de me réveiller avec son "merde" et s'il avait fait une connerie. C'est alors qu'il m'ordonna de me réveiller et je me mis à ronchonner pour protester jusqu'à ce qu'il poursuive sa phrase ce qui me fit ouvrir les yeux. La lumière du jour m'aveugla, je clignotai plusieurs fois des yeux pour m'adapter avant de me rendre compte qu'il n'était pas seulement dans ma chambre. Non ! Il était dans mon lit, mais c'est quoi ce délire ? Sa dernière phrase "je pense qu'on a fait une bêtise" résonna dans ma tête. Je commençai à me sentir mal, j'avais l'impression qu'il faisait une température tropicale d'un coup. Une bêtise ? Non ce n'est pas possible ça ne peut pas être ce que je pense. Je soulevai la couette et m'aperçus que j'étais entièrement... Nue !  » « Putain de putain de merde ! Oui je le conçois ça fait beaucoup de grossièreté dans la bouche d'une jeune femme, mais l'heure est grave. Il fallait que je me lève, il fallait que je sorte de ce lit et que je me passe de l'eau sur visage. Je me relevai un peu du lit en prenant soin de ne pas me découvrir et je regardai autour de moi, oh non ! Ce n'est même pas ma chambre, mais où je suis ? Je regardai Abriel avant de bafouiller, » « C'est la chambre de qui ? Et pourquoi je suis toute nue ? Bordel on a pas pu faire ça.. » J'avais envie d'hurler et de crier, mais je ne fis que détourner le regard d'Abriel.  Je me sentais tellement mal, tellement honteuse... Je ne peux pas dire que l'idée de coucher avec lui me déplaise sauf que là je n'ai aucun souvenir et c'est horrible.

Aziliz & Abriel

What's going on ?

Tu n’oses même pas la regarder. D’ordinaire toi qui est si à l’aise dans ta peau, aujourd’hui si tu pouvais t’enterrer vivant et te réveiller que dans cent ans, tu le ferais avec le plus grand plaisir. En fait, tu as beaucoup trop de respect pour Aziliz et si tu pouvais y dire que rien ne s’est passé entre vous et que tout ceci n’est qu’un simple malentendu, ça te ferait bien plaisir, mais tu ne te souviens de rien. De plus, vous êtes tous les deux nus, sous la couette. C’est presque impossible que rien ne se soit passé entre vous. « On va premièrement se calmer et s’habiller, ensuite, on essayera de se rappeler notre soirée ! » Regardant alentour de toi, tu remarquas que c’était le bordel dans la chambre où vous vous trouvez et que vos vêtements sont introuvables. « À moins qu’on couche réellement ensemble pour voir si des souvenirs nous revient ! » Un petit sourire moqueur se glissa sur tes lèvres. Bien que tu blaguais, il y avait une part de vérité au fond de toi qui voudrait bien se jeter sur elle, mais pour l’heure, tout ce que tu essayais de faire, était de calmer l’atmosphère. « Ne fais pas genre que ça ne t’as pas traverser l’esprit ! » Tu ponctuas cette phrase d’un clin d’œil avant de te mordre les lèvres et de tout faire pour ne pas regarder plus bas ou de tirer sur la couette. Elle savait tout de même que tu plaisantais… Du moins, tu l’espérais qu’elle le savait. Tu finis par regarder alentour de vous à la recherche de vos sous-vêtements… « Eh puis merde ! » Tu te relevas du lit, ne prêtant pas attention une seule seconde à ta nudité, essayant tout de même d’en cacher le plus possible. Si vous restiez là, tous les deux à ne rien faire, vous allez être encore là à Noël. Pendant que tu étais en train de chercher vos effets personnels, tu n’as pas pu faire autrement que de demander à Aziliz, cette fois-ci d’une voix beaucoup plus tremblante : « Ça te dérangerait tant qu’ça qu’on ait couché ensemble ? » Il faut croire que ce que tu ressentais pour ta meilleure amie, est bel et bien des sentiments à sens unique.

What's going on ?
 
 

  

 À ce moment précis j'aurais aimé être une sourie, une toute petite sourie pour me faufiler dans un trou. Je n'osais pas bouger alors que je mourrais d'envie de me rhabiller en vitesse. D'habitude je n'ai aucune gêne, aucune honte sauf que là c'est différent... Là je ne sais pas si j'ai fais l'amour ou non avec mon meilleur ami. Ce dernier proposa que l'on se calme et se rhabille pour ensuite essayer de se souvenir de la soirée. J'acquiesçai d'un sourire, « Excellent idée je me sens un peu trop.. Nue ! » Je lui fis un petit sourire amusé, j'avais envie de détendre l'atmosphère et surtout de me détendre. Je regardai autour de moi alors qu'Abriel reprit la parole, mon regard se reposa rapidement sur lui et son petit sourire moqueur... Il est fou ! Il reprit la parole ce qui fit que je ne pu répondre. Il termina sa phrase par un clin d’œil avant de se mordre les lèvres, mon regard s'attarda un peu trop sur ses lèvres. Si j'avais pu je lui aurais sauté dessus pour l'embrasser, mais je reviens à moi et secouai la tête pour chasser mes idées folles. « Tu es fou très cher, totalement fou.. »Un petit sourire amusé sur mes lèvres je regardai aux alentours de nouveau pour essayer de trouver mes affaires. Abriel s'exclama et je le sentis se lever du lit, je tournai ma tête vers lui et remarquai qu'il s'était levé totalement nu. Je laissai échapper un petit "oh" d'étonnement avant de vite détourner mon regard. Ce n'est pas que le spectacle était désagréable, mais je n'avais pas envie qu'il me surprenne le détaillant un peu trop. Malheureusement je ne pouvais pas m'empêcher de lancer des petits regards sur lui et son corps nue qu'il essaye de cacher sans grand succès. Il me posa alors une question qui me laissa perplexe un petit moment, je lui fis un petit sourire tout en répondant. « D'avoir couché avec toi non, par contre de ne plus m'en souvenir oui..» Après tout je n'allais pas lui mentir ! Si je me sentais mal c'est parce que je n'avais aucun souvenir, si nous avions réellement couché ensemble j'aurais aimé m'en rappeler... J'aperçus alors mes sous-vêtements et je me levai avec la couette autour de moi pour les récupérer. Je retournai dans le lit afin d'enfiler tout ça sous la couette. Une fois mis je me levai et cherchai le restant de mes affaires, j'étais en sous-vêtements mais ce n'était pas grave je ne voulais pas rester au lit toute la journée.