Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict



 
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Sujet Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mar 21 Nov - 23:10
DEAR FELLOW, DO NOT TAKE FRIGHT AT POETRY


Benedict n'était pas un homme proche de la nature. Pas du tout même. Il avait eu en horreur ses années de scoutismes infligée par les traditions familiales et tout ce qui s'approchait des conditions affligeantes de la vie dehors, des petits plaisirs de rien. Lui, il aimait le luxe et l'abondance, le service à la carte et cette horde de personnes prête à se plier en quatre pour ses caprices les plus énervants. Pourtant, il avait du apprendre à courir dehors pour éviter de dépenser de l'argent inutilement, lui qui aurait du passer sa vie à se foutre de ce soucis des pauvres. Mais il n'avait pas les moyens de se payer une salle de sport, la flemme de se rendre à celle qui se trouvait sur un autre campus et un lac à disposition pour courir tout autour avec un casque sur les oreilles pour ne pas être dérangé par les bruits aux alentours, les oiseaux qui pouvaient piailler de bon matin quand lui jugeait bon d'aller se faire quelques kilomètres pour se maintenant en forme physiquement.

Là, il est en pause après une bonne demie heure de course, seul, comme toujours. Il a posé son téléphone dans l'herbe, assis les fesses dedans comme il déteste pour retirer un cailloux dans sa chaussure droite qui le gêne dans sa foulée. C'est chiant ces trucs là et on ne les retrouve pas sur les tapis de courses bourrés de nouvelles technologies, par exemple. Une fois que le tout est fait et arrangé, Benedict se relève, remet son casque mais ne voit pas qu'il a oublié le téléphone dans l'herbe. Il songe à des choses plus importantes et ne met pas la musique tout de suite pour avoir toute ses capacités à s'écouter parler et réfléchir dans sa tête. C'est au bout de cinq minutes qu'il se rend compte de sa bourde, en tâtonnant sa poche sans trouver son téléphone dedans. Il s'arrête en pleine course, cherche dans la seconde, ailleurs même s'il n'a pas d'autres poches avec sa tenue pour courir. « Eeeeeeeh meeeeeeeerde !  » Il a un flash d'un coup, il a laissé son téléphone dans l'herbe comme le dernier des crétins et en plus il ne sait plus trop où parce que pour lui, tout se ressemble ici. Alors il courre cinq minutes dans le sens inverses mais trop vite et va plus loin que l'emplacement de son téléphone, à plusieurs centaines de mètres de différences. Mais il commence à chercher, en marchant et scrutant le sol pour éviter de marcher dessus avec des insultes pour maudire sa vie de misère. De l'autre côté du globe, il serait simplement allé en chercher un autre. Y'a pas grand monde à cette heure en plus de ça, et à part quelqu'un de dos, pas de quoi crier assez fort pour se faire entendre des quelques autres étudiants qui vaquent à leurs occupations. Alors il se rabat sur le gars. « Eh mec ! T'as pas vu un téléphone dans le coin ? »

(c) AMIANTE
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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mar 21 Nov - 23:44
Dear fellow, do not take fright at poetry.
Lukas x Benedict

I'm just like you, even though my problems look nothing like yours do. Yeah, I get sad too and when I'm down I need somebody to talk to. Yeah, I feel the same as you would do, same stress, same shit to go through. I'm just like you, if you only knew...


Le lac était d'une beauté sans égale, surtout tôt le matin lorsqu'il n'y avait pas grand monde autour à part les joggeurs. Tu t'étais donc levé un peu avant les aurores pour te diriger vers le campus de St Lucia, appareil photo autour du cou, pressé d'assister à ce lever de soleil que tu aimais tant. C'était pourtant loin d'être la première fois que tu venais ici pour le prendre en photo, mais tu ne t'en lassais toujours pas car chaque matin semblait être un levé de soleil différent, comme si le ciel s'amusait avec les palettes de couleur à sa disposition pour te dépeindre un paysage changeant à chaque fois. Apaisé, l'esprit au repos, tu étais étendu calmement avec ton appareil collé à ton œil, guettant la minute propice où le ciel sera recouvert de des plus belles teintes. Le clic de l'appareil se fait entendre et, ravi, tu le laisses autour de ton cou pour profiter de la belle vue.

C'est la voix d'un type qui te sort de cette bulle apaisante dans laquelle tu t'étais plongé. Visiblement un coureur pas très futé qui a laissé son téléphone dans un coin. Tu te retournes vers lui et te figes en découvrant l'autre connard de l'autre soir. Un rictus dégoûté se dessine légèrement sur tes traits, et dire que ton havre de paix venait d'être gâché par ce type. Il voulait visiblement bien se faire haïr. « Non. Pas vu. » Que tu réponds sèchement, sans même savoir si lui t'a reconnu ou non. Tu t'apprêtes à le laisser vaquer à sa recherche, sûrement en te foutant silencieusement de sa gueule, lorsqu'une idée te vient et un grand sourire orne subitement tes lèvres. « Hé! Le campus est grand, tu risques de mettre un moment avant de le retrouver, si tu le retrouves... Tu veux de l'aide peut-être? » Tu as un sourire en coin, peut-être un peu satisfait par avance. « En échange d'un autre truc, bien entendu. »

#iwhae


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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mar 21 Nov - 23:56
DEAR FELLOW, DO NOT TAKE FRIGHT AT POETRY


S'il avait su avant de demander il aurait certainement fermé sa gueule ou alors se serait avancé doucement pour lui mettre un coup de pied dans le genou et le voir se ramasser par terre. Il ne lui en voulait pas, juste, Benedict n'était pas quelqu'un de foncièrement gentil, pas quelqu'un de gentil du tout d'ailleurs. Et forcément, l'autre n'a pas vu son téléphone. Il pouvait même l'avoir dans sa poche et juste se foutre de lui. Benedict y songe, se disant qu'il ne peut même pas le faire sonner pour vérifier ses soupçons. « Génial, bye. » Il voit pas quoi rajouter de plus et préfère s'en aller dans une autre direction pour continuer de chercher en vain sans le savoir. Ça l'énerve de savoir que l'autre peut ou doit l'observer et se moquer.

Et il revient à la charge en plus, fait soupirer et lever les yeux au ciel de Benedict qui n'a pas besoin qu'on lui annonce des choses aussi évidentes qu'il va galérer comme un malade pour retrouver son téléphone parce qu'en plus l'herbe est un peu haute, trop étendues tout autour du lac pour être constamment tondue. « Ça s'appelle pas de l'aide, mais un deal. » Et ce qu'il fait c'est jouer sur les mots aussi. « Tu vas me demander de plus jamais approcher ta sœur ? Sérieux mets la dans un couvent j'sais pas. » Il devrait se montrer un peu plus sympa pour avoir deux autres paires de yeux pour l'aider dans sa terrible tâche mais non, Benedict est agacé par la situation et par l'autre qui propose un marché au lieu de se mettre à l'aider directement et sans vouloir en profiter.

(c) AMIANTE
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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mer 22 Nov - 0:18
Dear fellow, do not take fright at poetry.
Lukas x Benedict

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Tu ne pensais même pas que tu étais du genre à être aussi négociateur, ce qui était plutôt perturbant en réalité pour quelqu'un qui essaie toujours d'être gentil et ouvert vers les autres. Tu ne pensais pas non plus être manipulateur, pas à ce point, après tout tu lui expliquais clairement toutes les conditions. Tu hausses un sourcil avant de pouffer de rire en portant ta main à tes lèvres à sa réplique. Alors il se souvenait bien de lui. Tant mieux. Ça voulait dire que tu l'as marqué, même si c'est de la mauvaise façon. « Naaan, ma sœur traîne avec qui elle veut, même si ça me plaît pas trop que ça soit avec des connards. C'est pas ça. » Tu la surprotégeais et la collais de très près oui, mais c'était plus concernant sa santé que son entourage. Tu étais certes le genre de mecs à menacer les copains ou copines de sa sœur, « tu lui brises le cœur je te brise la nuque » mais pas à les contrôler non plus. Layla était assez grande pour savoir quoi faire de son entourage, même si elle était un peu naïve parfois - souvent.

Tu ménages ton effet, le fixant d'un air amusé en croisant les bras sur ta poitrine. « Après avoir retrouvé ton tel tu me fais une petite recherche sur les conditions de vie en fauteuil roulant et tu me les expliques. Simple, non? » Eh oui, tu n'étais quand même pas si cruel, et puis ça lui permettrait de s'instruire un peu à propos des autres, tu es certain que ça ne lui fera pas de mal.


#iwhae


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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mer 22 Nov - 22:50
DEAR FELLOW, DO NOT TAKE FRIGHT AT POETRY


Il était grave avec sa sœur le type quand même. Ptet qu'il y avait un drame derrière toute cette inquiétude étouffante mais Benedict n'y songeait pas parce qu'il ne voyait en lui qu'un frein à son envie de trouver de quoi soutirer des bénéfices à la pétillante Layla, dont il adorait le peu de caractère qu'il en avait au passage. Son frère semblait tellement plus terne à côté, gentil et con, parce que pour l'étudiant en management, ça allait de paire, et puis sans force de caractère, toujours à se plier aux autres. Il avait un beau physique, c'était au moins ça pour lui. « Aaah cool, tu dois me kiffer vu comment j'suis adorable alors. » Il lève les yeux au ciel puis tousse un peu parce qu'il traine une petite toux depuis quelques jours et que courir lui rafraichit la gorge.

En plus ça a l'air de l'amuser sa connerie de marché pour l'aider à retrouver son téléphone. Benedict attend la sentence presque sagement, se montrant un peu agacé dans ses expressions de visage. Mais il ne peut s'empêcher un sourire en coin en entendant la proposition. De la merde pour lui. Qui demandait de faire un exposé à une autre personne pour service rendu ? Il s'attendait plutôt à un contrat d'éloignement avec sa chère sœur, ou une connerie du genre qu'il n'aurait pas respecté après coup, mais non. « T'es sérieux ? » Il y croit pas quelques instants, pouffe de rire pur déceler le moindre rire de l'autre côté, le sourire sur le visage trop grave pour qu'il arrête un peu ses conneries, mais non. « Oh putain, il est sérieux ! Et tu vas me mettre une note aussi ? Me mettre au coin si c'est pas assez bien. » Forcément, il ricane. Et il n'a même pas son téléphone pour twitter l'information en plus. La bonne blague. « Ouais ok ok, j'te ferai ton exposé. Putain... un exposé quoi. » Il reprend donc ses recherche doucement pour ne pas marcher sur son téléphone, mais il est toujours plus loin à quelques centaines de mètres. « Par contre le deal fonctionne que si c'est toi qui le trouve. Si c'est moi t'auras aidé en rien. Et c'est pas négociable rien à foutre. » De toute façon, même s'il remuait ciel et terre pour retrouver son téléphone, Benedict lui mettrait son exposé dans le cul bien profond. Mais ça, il se garde bien de lui dire, évidemment.

(c) AMIANTE
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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mer 22 Nov - 23:10
[quote="Lukas Cutler"]
Dear fellow, do not take fright at poetry.
Lukas x Benedict

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Tu savais que ta part de deal était plutôt drôle à entendre sur le coup, et surtout très inhabituelle. Mais sa remarque de l'autre soir t'es vraiment restée en travers de la gorge, et tu trouvais cela plus adapté que de lui donner un coup qui ne le rendra de toute façon pas plus intelligent - au contraire, il risquait de perdre le peu de neurones qu'il avait l'air d'avoir. Autant que ça lui soit un peu utile, tu lui rendais un double service en fait, même si pour l'instant il se contentait de se marrer comme une baleine. Tu lèves les yeux au ciel en croisant les bras sur ta poitrine, le fixant avec un air blasé, le laissant lui-même comprendre que t'étais sérieux. « Naaaan, j'me contenterais juste de la satisfaction d'avoir rempli un peu ta tête vide. » Que tu lâches lorsqu'il te demande si tu lui mettras une note ou l'enverrais au coin. C'est ça, qu'il se marre, en attendant t'aurais pas eu à lui faire faire ça si il avait été un minimum cultivé.

Tu soupires lourdement et hoche la tête au rajout de sa nouvelle condition. « Evidemment. J'm'attends même pas à un merci de ta part même si j'perds mon temps à t'aider. » Tu hausses les épaules et te mets donc à chercher avec lui, dans le même coin parce que sur le coup, tu te dis qu'il sait à peu près où il l'a perdu. Mais une dizaine de minutes passées le nez baissé vers le sol, et vous ne trouvez rien. Agacé, tu relèves la tête, et le regardes chercher plusieurs instants. Putain, pourquoi un si beau corps doit être gâché par une aussi moche personnalité ? Y'a pas idée d'être aussi con. Justement, il est con. A quel moment t'es censé faire confiance à un con ?

Alors, puisque vous avez déjà ratissé la zone, tu décides de t'éloigner un peu. Et puis encore, et encore. Il allait sûrement t'engueuler en te demandant ce que t'es en train de foutre, parce qu'il avait sûrement un trop égo pour penser qu'il avait tort et que son portable ne se trouvait pas dans ce coin - mais toi t'as décidé de faire tout l'inverse de lui, pour être sûr d'avoir quelque chose. Et c'est d'ailleurs le cas puisqu'au bout d'une nouvelle quinzaine de minutes et une centaine de mètres traversées, tu brandis fièrement le téléphone en revenant vers lui, tout sourire. « A moi l'exposé sur la condition des handicapés !!! » Que tu le nargues fièrement, reculant cependant ton bras au cas où, son portable restant fermement serré entre tes doigts. « Sans ton portable, évidemment. J'le garde jusqu'à ce que t'ai finit de m'présenter ton truc. Tu me pensais vraiment aussi con que ça ? Alors tu préfères quoi: j'te prête mon portable, ou on va aux ordis de la bibli ? » Et sur le coup, t'es drôlement fier de l'avoir eu aussi facilement.


#iwhae


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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mer 22 Nov - 23:42
DEAR FELLOW, DO NOT TAKE FRIGHT AT POETRY


Peut être un merci rapidement parce que malgré tout, on lui avait inculqué les bonnes manières avant même qu'il ne sache marcher, son rang dans la société Anglaise l'y obligeant. Mais pas de belles louages de sa part, juste un rapide mot qu'il a souvent oublié de prononcer quand on était à son service et qu'il trouvait que c'était la chose la plus naturelle au monde. « Le temps de certains est plus précieux que d'autres hein. » Il souffle en continuant de chercher ayant même l'impertinence de vérifier toutes les minutes environ si l'autre étudiant faisait de même. « Moi c'est Benedict au fait, histoire de pas juste être le mec qui s'approche trop de ma sœur chérie que j'emmerde à longueur de temps... Ça fait un peu long à dire. » Le prénom ne devrait pas trop surprendre l'autre, parce qu'il était anglais et que c'était déjà un peu plus classique de l'autre côté de l'océan. Tout de même vieux jeu, fallait pas se leurrer non plus.

Il s'éloigne en plus et Benedict le trouve con. Il a calculé, mal certes, mais pour lui le téléphone ne peut pas se trouver si loin, c'est certain. Il pense qu'il veut juste perdre un peu plus son temps, ou explorer l'herbe plus verte ailleurs, il sait pas. Lui ne trouve pas non plus et c'est finalement Lukas qui arrive à détecter le téléphone et le brandit à un peu plus d'une dizaine de pas de différence avec Benedict qui s'est rapproché entre temps, ne trouvant rien dans sa zone. Mais voila que l'autre garde le téléphone dans sa main, comme un trésor qu'il n'a pas envie de partager. Benedict se rapproche, le visage fermé et irascible, pas du tout d'humeur à plaisanter et à perdre son temps avec un exposé à la con. « C'que j'préfères ? » Il l'attrape par le col et rapproche son visage du sien, pour lui souffler dessus en même temps qu'il le menace. « Mon poing dans ta gueule connard. » Il ne le brandit pas, pas encore, laissant à l'autre la chance d'avoir la clarté d'esprit d'arrêter de jouer à l'abruti fini.

(c) AMIANTE
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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Mer 22 Nov - 23:56
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Tu étais ravi d'avoir gagné ce deal, parce qu'au moins il allait pouvoir paraître un peu moins con la prochaine fois qu'il parlera des handicapés et de leurs chaises roulantes. Tu étais un homme de paroles et tu n'avais de toute façon rien à faire avec un autre téléphone, tu comptais donc réellement le lui rendre à la fin de sa petite explication culturelle, ne comptant même pas lui faire la moindre remarque. Mais ça c'était ce qu'il se passait dans ta tête car Benedict a une réaction à laquelle tu ne t'attendais pas, à laquelle tu n'avais même pas pensé à dire vrai - la menace et la violence. Tu es un peu pris de court, dans un premier temps ; plus surpris qu'effrayé, pour tout dire. Tu t'étais deja battu, plus d'une fois, pour rabattre le caquet des gens qui jacassent sur le dos de ta sœur souvent.

Tu l'observes quelques instants sans rien dire, mais gardant fermement le téléphone dans ta main. Tes yeux glissent sur son visage proche du sien, ses magnifiques yeux bleus et ses lèvres qui, dans d'autres occasions, auraient pu te donner l'envie de les dévorer. Tu secoues la tête d'un air réellement blasé et plante tes pupilles dans les siennes. « Tu me déçois Benedict... Je t'aurais pensé avec un peu plus de principes que ça. Tu sais, t'as donné ta parole, t'as accepté le deal, ce genre de choses... Mais bon je suppose qu'on en attend souvent trop de toi par rapport à ce que t'es réellement, hein. » Tu hausses les épaules. « Ça doit te demander trop d'efforts de réfléchir un peu, de t'ouvrir à des sujets que tu connais pas. J'comprends. Y'en a plein qui préfèrent rester des abrutis finis que de s'améliorer. » Pourtant tu n'es toujours pas décidé à lâcher le téléphone.


#iwhae


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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Jeu 23 Nov - 21:59
DEAR FELLOW, DO NOT TAKE FRIGHT AT POETRY


Il s'en fout de le décevoir, c'était pas dans le contrat qu'il ne récupère pas tout de suite son téléphone et ça fait de l'autre le dernier des enfoirés. En tout cas, c'est comme ça qu'il le voit Benedict et c'est avec cette seule vision des choses que sa colère commence à grimper autant que son envie de lui foutre son poing en plein dans la gueule.

Il a pas froid aux yeux, l'autre, de rester calme alors que c'était encore plus agaçant quand son interlocuteur a déjà perdu son sang froid depuis de longues minutes. Benedict resserre son étreinte sur le col de Lukas, il est plus petit certes mais il le rapproche tout de même vers son visage à lui, que ce soit en le baissant ou en le soulevant, sa rage de le faire taire reste la même. Il aurait sans doute pu arriver à se canaliser si le frère emmerdeur ne l'avait pas traité d'abruti, en se croyant assez subtil pour qu'il ne le capte pas. C'est trop, le rouge monte à l'intérieur, symbole qu'il est trop tard déjà et Benedict lui assène un coup sur le visage en le lâchant en même temps pour qu'il perde son équilibre. Il a pas envie de jouer au petit malin comme l'autre le fait et remonte même ses manche, tiquant de la paupière droite dans un geste qu'il ne contrôle même pas. Il serre les dents, les poings, se met en position pour recommencer déjà, s'il le faut. « Mon téléphone. Tout de suite. » Parce qu'il va pas aller le chercher non plus, parce que Lukas va gentiment se soumettre et lui rendre.

(c) AMIANTE
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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Jeu 23 Nov - 22:28
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Et en plus, il était violent.
Il n'allait réellement plus approcher Layla, là, par contre.

La douleur fuse dans ton crâne, part de ta mâchoire et sonne contre tes tempes, te faisant vaciller et tomber à terre. C'était pas très futé de sa part de te lâcher alors que t'as encore le téléphone en main, t'aurais pu le faire tomber ou l'écraser durant ta chute, mais faut croire qu'il était encore plus stupide lorsqu'il était en colère. Tu portes ta main libre à ton visage en grognant de douleur, caressant la peau comme si ça pouvait la faire disparaître. Putain il avait un bon crochet du droit le con. Tu le fusilles du regard, totalement outré qu'il ait osé faire ça, pour un portable que tu comptais de toute façon lui rendre depuis le début.

Et puis, un sourire un peu sadique étire tes lèvres.

Tu détournes le regard, lentement, pour qu'il capte bien la trajectoire vers laquelle tu regardais : le lac, qui n'était pas très loin. Si tu lances assez fort, tu peux... Tu ne le laisses pas le temps de réagir, ton bras s'élève haut dans le ciel comme si tu balançais quelque chose - ce qui n'est évidemment pas le cas, ça coûte cher un téléphone bordel, même si ce type est sûrement plein aux as toi ça te fait de la peine. En fait tu voulais juste voir sa tête, et exploses ensuite de rire, ravi de ton petit effet et te contre-carrant totalement du fait que tu pourrais accentuer. Tu lâches de toute façon le portable au sol, ricanant un « Gros trou du cul » en le fixant, amusé. Tu te relèves en revenant te frotter la mâchoire toujours douloureuse. « J'parie que t'es dans la vente, ou le droit. Un truc qui vous apprend à ne jamais respecter vos propres deals, à toujours vouloir enculer les autres, hein? »


#iwhae


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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Jeu 23 Nov - 22:54
DEAR FELLOW, DO NOT TAKE FRIGHT AT POETRY


Il y a la douleur dans son poing d'avoir frappé le visage de l'autre qu'il ne sent pas encore parce qu'il est sous l'effet euphorisant de l'adrénaline encore. Benedict sourit, presque trop fier d'avoir agi comme le dernier des connards juste parce qu'il n'avait pas envie de perdre, que tout cela n'était pas naturel et qu'il n'aurait jamais du à devoir se soucier d'un téléphone parce qu'il devrait pouvoir s'en racheter une centaine rien qu'un claquant des doigts. C'est aussi toute cette colère de devoir se soucier de ces choses qui est sortie en même temps, sans qu'il ne s'en rende compte.

Mais l'autre, bien qu'à terre et particulièrement touché par le coup porté, s'amuse encore et l'espace de quelques secondes Benedict pâlit quand il croit que son téléphone atterrit dans l'eau. Mais il n'entend pas le bruit de ce dernier contre l'eau du lac, ni ne voit les ondulations de cette dernière. Il se fout encore de sa gueule. C'est peut-être qu'il aime se faire démonter. Le portable est au sol et Benedict le ramasse tout de même parce qu'il veut le récupérer, même si l'autre fait son fier encore. Il le range dans sa poche mais ne désemplit pas dans sa colère.  « Sinon on finit comme un abruti qui veut faire faire des exposés aux autres. Pauvre merde. » Il a ce qu'il voulait récupérer de toute façon et s'il continue, il va le frapper encore. Alors Benedict préfère s'en aller, faisant un fuck quand il est de dos.

(c) AMIANTE
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Sujet Re: Dear fellow, do not take fright at poetry. // Lukict
Jeu 23 Nov - 23:04
Dear fellow, do not take fright at poetry.
Lukas x Benedict

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La tête du type lorsque tu as fais mine de jeter le portable dans l'eau, tu t'en souviendras toute ta vie. Elle était magistrale et te faisait te marrer de plus belle, te foutant ouvertement de sa gueule, amusé alors que lui semblait réellement prendre tout cela au sérieux et était toujours en colère. Il le laisse ranger son précieux portable dans sa poche, et sa réplique te fait hausser un sourcil. « Et moi je préfère faire un petit exposé de rien du tout que rester ignorant et perché dans ma petite maison de verre. » Que tu rétorques, levant les yeux au ciel devant son majeur levé. Très gracieux.

Tu reprends ton appareil photo en regardant si il marchait encore, même si tu ne t'inquiétais pas trop parce que tu es tombé sur le dos et lui est resté contre ton torse et n'a pas touché le sol. Malheureusement avec toutes ces conneries tu n'avais même plus le temps de prendre d'autres clichés car les cours commençaient bientôt, alors tu t'en vas à ton tour.


#iwhae


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