A bout de souffle comme une sirène #Dyl



 
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A bout de souffle comme une sirène #Dyl
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Sujet A bout de souffle comme une sirène #Dyl
Lun 23 Oct - 4:18

a bout de souffle comme une sirène  — L'impression d'être un corps à la dérive.
Elle est le nerf d'une plaie à vif.
Carmen a ce regard vague et contemplatif lorsque ses yeux se posent sur la brume environnante et qu'elle se perd dans les couleurs que laissent les néons sur son ventre nue. Assise maladroitement en travers d'un rocking chair, les membres détendus, le corps enlacé dans une apathie salvatrice, Carmen est une poupée abandonné. Pas un son, pas un mouvement, elle a même oubliée la bouteille de champagne appuyée contre son mollet.  Une vapeur remplit la pièce, une fumé opaque qui ternit les couleurs, qui adoucit les contours,  qui rend les sons si assourdissant. Carmen s'est affaissée, quelque part en elle même. Dans les rouages de son esprit visant les hauts mystères du monde et de ses confins. Il n'y a pas de mot assez fort pour décrire l'entêtement dont l'italienne peut faire preuve. Plus que de maitriser l'art de la manipulation tapi derrière un charisme enrobé d'une candeur juvénile, c'est une nonchalance à la limite de l'hérésie pour tout ce qui l'entourait et une attirance prononcée pour l'excès.
Et ce soir, mademoiselle Calabrese voulait s'amuser. Elle voulait fondre son corps dans la douceur de la nuit, offrir à ses sens cette escapade que seul le joint blottit entre ses doigts pouvaient leurs offrir mais surtout, elle voulait Dyl. Elle voulait retrouver ces instants un peu fous, un peu superflu, dont elles ne jouissaient plus. Cette innocence qu'elle avait un jour perdu. Et c'est bien connu, Maria, elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. A tord ou à raison, à n'en pas douter. "Les filles je bouge ailleurs." Carmen, elle rejette sa tête en arrière. Elle entortille une de ses mèches autour de son index, laisse échappée un petit rire étouffé, glisse la tige fumante entre ses lèvres, la bouche entrouverte et le sourire songeur, et ses jambes l'extirpent de son siège alors qu'elle toise un instant le groupe qui l'entoure, de ses pupilles bleus nuits à ses paupières allumeuses. Elle quitte la fête Carmen. Elle quitte le campus universitaire pour gagner le building où sommeil l'objet de son soudain caprice, la démarche un rien vacillante même si le visage n'en montre à rien, alors qu'elle l'appelle énonce dès qu'il décroche:  "Je suis chez toi dans moins de dix minutes" Avant de raccrocher sans même attendre de réponse. Après tout, Carmen ne doutait jamais de rien.
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Sujet Re: A bout de souffle comme une sirène #Dyl
Lun 23 Oct - 18:03

a bout de souffle comme une sirène  — dyl grogne. il ne dort jamais beaucoup. insomniaque des nuits. les bras de morphée il ne connait pas. il ne connait plus. oh ça non.  alors le jeune homme apprend à s’occuper. à perdre ses si précieuses secondes de sommeil. il regarde des films. il s’instruit.il lit des livres. il tente d’améliorer son vocabulaire, de comprendre les australiens. de trouver du réconfort dans la chair humaine. pourtant il somnole, ses membres bien fatigués. mais ses yeux ne se ferment pas. deux grandes soucoupes bien trop ouvertes. et c’est le même jeu tous les soirs. il se demande combien de temps il va réussir à obtenir cette fois-ci ? que trois heures de paix ? peut-être quatre et demi s’il est chanceux. il devrait voir un médecin pour ce problème, mais dyl en a pas vraiment envie. c’est un homme. ce genre de faiblesse l’agace. le tourmente. l’énerve. d’un soupire lascif il retire la couverture de ses jambes. heureusement pour lui, il n’a toujours pas obtenu de colocataire. au moins il peut faire ce que bon lui semble. alors il attrape une cigarette qu’il place au bout de ses lèvres. et dans la noirceur de sa chambre, il tâtonne son lit à la recherche d’une source de chaleur. inspirant une grande goulée de fumée dans ses poumons, il se contente d’observer son plafond. comme si ce dernier recelait des trésors cachés. mais non. rien. les minutes passent, alors que sa cigarette finie de se consumer.  impatient, il attrape son portable à croire que dans les dix dernières secondes quelqu’un allait se rappeler de son existence. tout le monde dort. tout le monde sauf lui. écrasant ses mégots, il passe une main dans sa nuque. vêtu d’un simple jogging, il se rapproche de la fenêtre. les rayons de la lune éclair son visage. un triste sourire apparait sur ses lèvres, creusant ses joues. il se sent vide. vide de tout. vide de rien. posant son front contre la vitre glacée, il observe les différents étudiants déjà bien éméchés retourner dans leurs dortoirs. peut-être que lui aussi aurait pu sortir. mais non, il est associable. préférant s’enfermer dans une chambre désolante, à se tourmenter que de se mêler à la foule.   qu’est-ce qu’il peut être con parfois. souvent. la présence des autres est juste bien trop fatigante à son goût, alors il se préserve. solitaire. il soupire à nouveau, décidant de jouer à ce jeu débile, candy crush pour s’occuper. il est bon à ça. vraiment bon. trop de temps dans les mains, voilà tout. ses yeux se concentrent sur les différentes couleurs. sur les différentes possibilités. mais ça fait déjà une semaine qu’il est coincé au même niveau, bien trop difficile. il recommence. encore et encore. déterminé à réussir ce qu’il est en train d’entreprendre. et au moment où il était en train de gagner, son portable se mit à vibrer fermant l’application. quoi ? non. putain. pourquoi tant de haine ? ses yeux se froncent énervés, se demandant bien ce que carmen pouvait bien lui vouloir à cette heure-ci. il a presque envie de raccrocher. presque, le jeune warsson est bien trop gentil.  "je suis chez toi dans moins de dix minutes" que la demoiselle s’exclame d’une voix sans appel. il l’imagine bien à parler avec sa moue autoritaire. « quoi ? n.. » il ne peut même pas finir sa phrase qu’on lui raccroche méchamment au nez. il rouspète. putain sa chambre n’est pas un hôtel. qu’est-ce qu’ils ont tous à venir le faire chier. voilà ce que ça lui apporte d’être sociable. que des emmerdes !  ses sourcils toujours aussi froncés, la désapprobation bien présente sur les traits de son visage, il ouvre en grand la porte de sa chambre.  et attend bien devant. qu’elle aille emmerder quelqu’un d’autre. ici c’est pas un centre social.
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