remember when we used to be friends — la soirée battait son plein et echo, elle savait comment faire la fête. elle savait s'amuser et c'était sûrement pour cette raison qu'elle ne cessait de recevoir des invitations en tout genre alliant alors les cokctails et les rave. contraste parfait entre l'image qu'elle donnait et ce qu'elle pouvait être. echo, c'était pas le genre de fille que l'on pouvait cerner facilement. elle ne donnait jamais et reprenait la plupart du temps. et ce soir, elle prenait. elle prenait les verres, les joints, bien loin de l'image de fille à papa qu'on pouvait lui coller. echo, elle connaissait ces limites, elle connaissait le moment précis où elle aurait du se stopper. mais elle ne l'avait pas fait. elle avait enchainté les shot de tequila parce que ça l'amusait de se foutre la tête à l'envers et que ça ne serait pas quand elle serait diplomé qu'elle pourrait le faire. oh, sa mère serait rouge de honte si elle la voyait la echo. son père lui couperait certainement les vivres pendant quelques temps en guise de leçon mais ce soir, c'était l'insouciance qui pronait. la jeunesse dorée. et tant pis si elle rentrait plus dans les rangs pour l'espace d'une soirée. mais après avoir décollé, y a l'atterissage. et celui-là, il est plutôt violent. le front moite, la tête qui tourne, elle titube jusqu'à la sortie, se raccroche à une brune pour ne pas heurter le bitume. elle est lamentable echo, lamentable au point de ne plus pouvoir faire un pas devant l'autre. au point de mettre un temps infini avant de reconnaître billie. "je crois que j'ai trop bu" constatation plutôt évidente dans le fond.

remember when we used to be friends — t’as mal à la tête, t’as les yeux qui se ferment doucement. la musique trop forte résonne dans ton crâne. la fête bat son plein et t’es entourée de personnes que tu ne connais pas. tant pis, ça ne change rien de toute façon. habituellement, t’es déchaînée, révoltée, t’enchaînes les verres. ce soir c’est différent. t’es calme, un peu trop même et tu as seulement bu deux verres. tu ne sais pas trop ce qui t’arrive, mais au moins tu ne finiras pas la tête la première sur le béton. à la sortie, quelqu’un s’agrippa à toi. c’était echo. tu écarquilla les yeux en la reconnaissant. c’était ton ancienne meilleure amie d’enfance. ça faisait longtemps que tu ne l’avais pas vu dis donc. elle t’avais rejeté sans aucunes explications et ça t’avais beaucoup blessé. mais c’était il y a un certain temps, tu lui avais un peu pardonné. t’avais trouvé des raisons aussi. tu n’etais pas assez riche pour elle et sa famille. mais vous n’etiez que des enfants. on n’oublie souvent des premiers meilleurs amis. c’est comme ça, c’est une passe.  je crois que j'ai trop bu tu acquiesçais avant de l’aider à marcher et de la soutenir pour éviter qu’elle s’ecroule sur le sol comme un vulgaire tas de feuilles. ouais ça se voit. je vais t’aider. t’habites où ?tu vas l’aider echo. parce que tu ne connais pas les intentions des inconnus présents ici et surtout, parce que les bons souvenirs que vous avez vécu ensemble te revienne. non, tu ne vas pas l’abandonner. même si elle ne veut pas de ton aide. tu lui dois bien ça, en souvenir du bon vieux temps. et tu veux aussi que echo sache que tu es toujours là aux cas où.