Le titre de ton histoire

chapitre one Common sense is not so common. Les livres dépassent de ton sac à dos alors que tes crayons et bics sont éparpillés sur ton bureau bien trop en bordel. Les feuilles volent (comme tes nombreux jurons), les bouts de gomme tombent (comme les cernes qui ornent le dessous de tes yeux) et les fluos se perdent entre un amas de livres (comme ta pensée) que tu as récemment été cherché à la bibliothèque. Ta mère n'est plus là pour ranger tout ce bordel -même si tu détestais cela, c'était tout de même utile-, ta soeur n'est plus là pour aligner tes fluos par couleurs. Fluos aux couleurs pastels, choisis par ta cadette et te rappelant à quel point sa petite tignasse blonde te manque. Couleurs pastels comme le ciel et son couché de soleil. Comme ton fond d'écran ou encore ton coussin. Désormais, il n'y a plus que ton colocataire qui a le droit de te crier dessus lorsque tu fais trop de bordel dans la chambre. Il ne se doutait pas que partager une chambre avec toi allait être si dur. Tu sais, certes, fermer ta bouche lorsqu'il le faut, t'enfuir lorsqu'il est au téléphone et que les choses se corsent, ne pas ronfler la nuit ou même encore trouver les meilleurs excuses pour empêcher l'entrée à des inconnus du couloirs, tu restes une catastrophe derrière ce fameux masque. Pourtant, tu fais des efforts. Tu essayes, du moins. Tu ne pensais pas te retrouver aux côtés d'un autre jeune homme à cette heure-ci, à tes débuts. Tu ne pensais même pas posé un pied sur le campus, pour être honnête. Alors, depuis ton arrivée, tu as toujours essayé de faire ton mieux. Tu as voulu t'intégrer (autant dire que c'était un échec), de montrer la plus belle facette de ta personnalité (malheureusement, on sent que t'es pas vachement intéressé par ce qui t'entoure - sauf en classe) et, entre autre, d'être le meilleur coloc possible ; tu ne sais pas vraiment si tu réussis à cette tâche ou pas. Les couleurs pastels peuvent donc aussi se rapporter au rêve dans lequel tu sembles vivre. Tu n'avais pas vraiment l'argent, ni les possibilités et pourtant, tu as brisé ces barrières. Ta vie est une couleur pastels, semée de nuages qui semblent cachée ce que sont vraiment les gens qui t'entourent quotidiennement. Un voile qui t'empêchent d'avancer et de te lier. (université, mère, soeur, défauts, qualités)

chapitre two You are not abandoned until you feel that you are. L'abandon continue de percuter la vie du jeune anglais. Il vient toquer à sa porte, mais n'attend pas qu'il vienne lui ouvrir. Il défonce la porte et s'amuse. Encore faudrait-il que ce soit autant amusant pour les deux côtés. L'abandon aime Irvin et Irvin ignore l'abandon. Après toutes ces années, l'anglais a juste décidé de lui tourner le dos et de faire comme si rien ne s'était passé. Pourtant, il est compliqué d'ignorer l'absence constante d'un père. Monsieur X, qu'il l'appelle dans ses pensées, lorsqu'il y réfléchit. Il ne l'a jamais vu, ni parlé et encore moins aimé. Son père est un fantôme, comme l'a été bon nombre de personnes après lui. Le garçon, bien qu'il ne l'admettra jamais, a peur de l'abandonnement. Il pense que ça vient de lui, bêtement. Les gens partent après avoir posé leur nid, juste pour dire qu'ils sont passés par là et que le déluge a été fait. Seulement, Irvin n'a plus mal. Il laisse faire et, bizarrement, l'attend à chaque fois. Il ne pense pas que les personnes resteront à ses côtés pour toujours. Certes, c'est des pensées assez niaises que voilà. Nous avons tous connus des personnes qui sont parties. Ces personnes ne resteront peut-être pas toujours à nos côtés, mais elles auront marqué notre vie d'une certaine manière. Assez profondément pour qu'on se rappelle d'elle, du moins. Malheureusement, Irvin refuse qu'une marque soit posée. Il en a peur. Il en tremble. Il a peur que ça fasse trop mal, que ce soit trop profond, trop sentimental. Alors, il a tendance à se fermer et à penser qu'il n'est pas voulu. Qu'il n'est pas un élément important. Pourtant, il sait que chaque être-humain est un atout pour la société. Mais lui pense juste être comme la tapisserie ou le tapis dans une maison. On passe devant sans y faire attention. Et encore, ceux qui y portent attention s'arrêteront sur la petite tâche, le défaut qui aura un grand impact sur le résultat final. Irvin pense de trop. Irvin craint beaucoup trop de choses, mais ne laisse rien paraître. (père, peurs, craintes)

chapitre three I wonder what I look like in yours eyes. Irvin ne dira jamais qu'il a besoin de la satisfaction d'autrui pour vivre. Il sait se contenter de peu (très peu même) et sait où trouver le bonheur. Pas de besoin de réseaux sociaux ou encore même de likes. Irvin est heureux devant un livre, devant un beau couché de soleil ou derrière l'écran de son ordinateur. Il n'a jamais connu un attachement assez fort pour lui faire changer d'avis. Le garçon a seulement besoin de l'amour de sa soeur et de sa mère. Pas des autres. Pas d'amis, pas d'amoureuse (ni d'amoureux, mais ça, c'est loin d'être une chose révélée au monde entier). Un loup solitaire qui se contente de peu, mais qui reste heureux. Il ne se plaindra jamais de sa vie. Il a de la chance, il le sait. Lorsqu'il lève les yeux, c'est pour observer des étudiants absorber par leur téléphone ou tablettes. Facebook, Instagram, Snapchat. Toutes des applications malsaines qui ont désormais leur place dans la société d'aujourd'hui. Pourtant, il ne criera pas au monde qu'ils sont confus et qu'ils prennent le mauvais chemin puisqu'il le fait aussi et consciemment. Irvin like. Irvin enregistre. Irvin sourit devant des posts (surtout les siens). Irvin prend parfois le mauvais chemin, mais pour une courte durée. Irvin admire même certains d'entre eux. Il les voit briller à travers ces réseaux sociaux, utilisant l'attention de tout le monde pour se faire une place. L'anglais ne dit rien, se contente d'observer et de parfois envier. Il ne pense pas être comme les autres, mais ne s'attribue pas non plus une place privilégié. Il n'est pas exceptionnel, mais n'est pas esclave de ces réseaux. Certes, il reste esclaves d'autres choses. Comme les lignes d'un beau livre, les typographie de Word ou encore même de ses sourires enchaînés qu'il poste sans gêne sur Instagram. Amoureux des choses simplement, mais aussi de celles plus compliquées. Embarqué dans un tourbillon, refusant d'être sauvé par la bouée. Il veut qu'il soit sa bouée. Il, garçon brillant, garçon des réseaux, Atom qu'il se nomme. Atom, simple et complexe, comme ce que lui aime. (intérêts, coup de coeur, atom)